Hoppa yfir valmynd

Visiter l'Islande

Documents de voyage

Vous êtes ressortissant d’un pays membre de l’UE ou de l’EEE

Vous pouvez vous rendre en Islande avec un passeport ou un autre document de voyage valide toute la durée du séjour. Cliquez ici pour voir la liste des documents de voyage, autres que le passeport, reconnus par l’Islande.

Pour les ressortissants français, le passeport ou la carte d’identité nationale, valides toutes la durée du séjour sont acceptés.

CARTE NATIONALE D'ITENTITÉ FRANÇAISE - PROLONGATION DE LA VALIDITÉ

Les autorités islandaises acceptent comme document de voyage pour entrer en Islande la carte nationale d'identité française, dont la durée a été prolongée.  

Il s'agit des cartes nationales d'identité françaises délivrées à des personnes majeures (plus de 18 ans) entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2013.  Ces cartes d'identité bénéficient d'une prolongation de validité de 5 ans supplémentaires, même si elle présentent facialement une date périmée.

Nous conseillons aux voyageurs dont la date de validité de la CI a été prolongée de voyager avec les documents suivants:

Attestation de l'Ambassade d'Islande
Attestation du Ministère des affaires étrangères

Vous êtes ressortissant d’un pays hors l’UE et l’EEE

Si vous possédez un permis de séjour d’un pays membre de l'espace Schengen, vous pouvez vous rendre en Islande muni(e) de votre passeport valide au moins trois mois après la date du retour et de votre carte de séjour, en cours de validité. Un billet de retour peut être exigé par les autorités islandaises ou les compagnies aériennes.

Pour les autres visiteurs, un visa C est exigé pour un séjour touristique (inférieur à 3 mois) en Islande.

Les personnes ayant le statut de réfugié ou d’apatride, résidant dans l'un des pays de l'UE et en possession de documents de voyage de ce pays, sont dispensées de visa pour un séjour touristique en Islande.

Formalites douanieres pour touristes

Vaccin:
Aucun

Aliments:
Les voyageurs sont limités à 10 kg par personne dont la valeur marchande ne doit pas dépasser 25 000 ISK (env. 200 euros). Il est interdit d'importer de la viande crue et ses dérivés (charcuterie, jambon fumé non cuit, bacon, saucisses et saucissons fumés non cuits, p. ex.), des produits laitiers crus et des oeufs.

Alcools et tabac:
La quantité maximum autorisée est alternativement :
a) 1 litre de spiritueux, 0.75 litres de vin et 3 litres de bière
b) 3 litres de vin et 6 litres de bière
c) 1 litre de spiritueux et 6 litres de bière
d) 1.5 litres de vin et 12 litres de bière
e) 18 litres de bière

(Les spiritueux contiennent plus de 21 % d'alcool et les vins comprennent toutes les boissons alcoolisées autre que la bière contenant 21 % ou moins d'alcool) et 200 cigarettes ou 250gr de tabac.

L'âge minimum pour importer des boissons alcoolisées en Islande est de 20 ans, et de 18 pour le tabac. Une preuve d'identité peut être exigée à la douane. Trois fois les quantités énumérées dans chaque rubrique, à l'exception de la bière, peuvent être importées moyennant déclaration à la douane et paiement des taxes.

Véhicules:

Les véhicules immatriculés hors d'Islande peuvent être temporairement importés sur le territoire et sont soumis à certaines restrictions. Avant d'importer son véhicule en Islande, son propriétaire doit remplir un formulaire spécial de déclaration du véhicule. En outre, un véhicule importé ne peut pas rester en Islande plus de 12 mois.

Plus d'information sur l'importation temporaire des véhicules étrangers

Devises:

Les voyageurs entrant sur le territoire ou partant d’Islande doivent déclarer l’argent liquide qu’ils transportent si la somme totale dépasse les 10 000 EUR en se référant au taux de change officiel. 

Médicaments et produits pharmaceutiques:

Les voyageurs peuvent importés des médicaments conventionnés pour répondre à leur besoin personnel. La seule condition étant que la quantité de médicament ne doit pas excéder celle d’un traitement de 100 jours. Les douaniers peuvent, le cas échéant, exiger de voir l’ordonnance du médecin qui a prescrit le traitement. L'importation de drogues narcotiques et de stupéfiants est formellement interdite, y compris de la marijuana et du cannabis.

Armes et armes à feu:
L'importation d'armes à feu, de munitions, de feux d'artifice et autres explosifs, est soumise à une autorisation préalable de la Préfecture de Police à Reykjavik. L'importation d'armes à feu doit être accompagnée du permis idoine.
L'importation de certaines armes, comme des poignards à lames de plus de 12cm, est interdite.

Equipement de pêche à la ligne et d'équitation:
Tout équipement qui a été utilisé à l'étranger, y compris bottes, cuissardes et gants, doit être désinfecté. Un certificat sanitaire est exigé délivré par une autorité vétérinaire compétente. A titre indicatif le matériel peut être plongé pendant 10 minutes dans une solution désinfectante.

Les personnes qui ne peuvent pas faire désinfecter leur matériel avant leur départ peuvent le faire à leurs frais à leur arrivée à l'aéroport de Keflavik en se présentant à la douane à la sortie.

Plus d'informations sur: www.mast.is/en

Les chevaux islandais ne sont pas vaccinés et sont donc sensibles aux agents infectieux importés de l'étranger.

Ainsi, l'importation de matériel d'équitation déjà utilisé, à savoir: Harnais, selle, mors, peignes, brosses, cravaches, couvertures, matelas etc. est formellement interdite. Les vêtements de cavalier doivent être nettoyés chimiquement à sec avant de les introduire en Islande. Les bottes et gants de cavalier doivent être désinfectés avant le départ pour l'Islande (nettoyés à fond et ensuite désinfectés avec une solution d'eau de javel) puis isolés le temps d'une période de cinq jours avant d'être utilisés: un certificat délivré par les autorités compétentes doit les accompagner.

Plantes et produits végétaux:

L‘importation de plantes n‘est autorisée que si le voyageur est muni d‘un certificat phytosanitaire qui lui a été délivré par son pays d‘origine et si les plantes et produits végétaux satisfont aux exigences phytosanitaires en vigueur en Islande. Il faut, en outre, une autorisation d'importation du Ministère des industries et de l'innovation.

Liste des plantes interdites à l‘importation en Islande :

  • Orme (Ulmus spp.)
  • Bouleau (Betula spp.)
  • Pin (Pinus spp.)
  • Epicéa (Picea spp.)
  • Mélèze (Larix spp.)
  • Saule (Salix spp.)
  • Peuplier (Populus spp.)
  • Autres conifères (Coniferae) des pays hors Europe
  • Plantes sauvages cueillies dans la nature
  • Concombres, poivrons, tomates et laitues avec racines (la laitue avec racines destinée seulement à la consommation n‘est pas inclue).
  • Élodée (Elodea spp)
  • Azalée des fleuristes (Rhododendron simsii)

Les particuliers sont autorisés à transporter dans leur baggage à main et valises :

  • Bouquets de fleurs coupées et branchages (jusqu‘à 25 plantes)
  • Bulbes et tubercules d‘Europe dans un emballage scellé et non-ouvert (jusqu‘à 2 kg).
  • Quelques plantes en pot (plantes d‘intérieur) d‘Europe (jusqu‘à 3 plantes)

Pour un déménagement avec changement de résidence depuis un pays européen, il est autorisé de voyager avec des plantes en pot et ce jusqu‘à 30 plantes.

Curiosités naturelles et objets-cadeaux : Il est interdit d'exporter de l'Islande oiseaux, nids, oeufs d'oiseaux, ainsi que coquilles et coquillages ; la trentaine de variétés de plantes protégées, les roches récoltées dans un domaine public.
Une autorisation spéciale est requise pour l'exportation d'objets ayant plus de 100 ans.
Il est interdit d'importer en Islande des jouets ou des objets contenant du plomb.

Animaux : L'importation d’animaux domestiques doit respecter les conditions d’importation établies par MAST. Les voyageurs transportant des animaux doivent demander un permis d’importation à MAST et les animaux doivent satisfaire aux exigences sanitaires (c.à d. être vaccinés et testés) avant d’obéir à une quatorzaine dés leur arrivée sur le territoire. Les chiens et les chats ne peuvent être importés en Islande qu’avec l’autorisation de leur pays d’origine.

Achats détaxés : Le remboursement de la TVA locale corrrespond à une réduction pouvant atteindre 15% du prix de détail, à condition que l'acheteur quitte le pays au plus tard 30 jours après l'achat. Le montant minimum par facture est de 4.000 couronnes (TVA comprise) et les marchandises à l'exception de lainages doivent être emballées dans des sacs ou paquets scellés.

Appareils :

  • téléphones : un téléphone portable par personne est autorisé sans formalité à condition de correspondre aux normes islandaises.
  • émetteurs et récepteurs dans la bande des 27MHz : l'autorisation doit être demandée au Bureau islandais des communications électroniques (ECOI) au préalable.
  • camping gas : on trouve les bonbonnes classiques en Islande.
  • équipements audio-visuel : certains équipements peuvent faire l'objet de carnets de passage en douane A.T.A. Ces carnets sont émis en France sous la caution de la Chambre de commerce de Paris et sont délivrés par la plupart des Chambres de commerce.

Echantillons :
A l'importation, les échantillons sans valeur marchande sont admis en franchise, les autres peuvent être importés sous le régime de l'admission temporaire avec garantie des droits d'entrée.

Par ailleurs, les échantillons commerciaux exportés temporairement de France, en vue de leur importation temporaire en Islande peuvent faire l'objet de carnets de passage en douante, A.T.A. Ces carnets sont émis en France sous la caution de la Chambre de commerce de Paris et sont délivrés par la plupart des Chambres de commerce.

De plus amples renseignements sont disponibles auprès de l'autorité douanière islandaise.

La nature est unique en Islande avec moins de 3 habitants au km². L’intérieur du pays qui n’est pas peuplé est un désert arctique entrecoupé de montagnes, glaciers, volcans et chutes d’eau. La végétation est rare et croît surtout dans les plaines près du littoral, concentrant l’activité agricole dans ces régions.

Le climat est tempéré par le gulf-stream. La température moyenne en été à Reykjavik est de 10.6°C en juillet. L’environnement et l’air sont très purs, l’activité industrielle fonctionnant à l’énergie hydroélectrique et géothermique.

L'énergie est un atout important dans la vie économique de l'Islande. Ne possédant ni charbon ni hydrocarbures, l'île profite pleinement des ressources géothermiques et hydroélectriques.

Le potentiel géothermique est dû au fait que l'Islande est située sur un plateau fracturé par des poussées tectoniques. Son énergie est employé surtout pour le chauffage, pour les piscines, pour l'horticulture, l'industrie et la production d'énergie électrique. Dès 1924 les serres fonctionnaient grâce à la géothermie. L'exploitation de l'énergie hydroélectrique est très importante depuis les années 1970.

A la même époque on commença à étudier les possibilités de l'utilisation de l'hydrogène, afin de substituer peu à peu des énergies renouvelables et non polluantes. Mais c'est seulement aujourd'hui que l'on commence à entrevoir et à réaliser les nombreuses possibilités offertes par les nouvelles technologies.

Pêche et chasse

L’Islande est réputée pour la pêche au saumon et à la truite. La grande saison pour la pêche au saumon dure du 20 juin à la mi-septembre. Pour la pêche à la truite, les dates varient d’une rivière ou d’un lac à l’autre, mais la saison normale s’étend des mois d’avril ou mai jusqu’à fin septembre début octobre.  Il faut réserver son permis de pêche longtemps à l’avance pour la pêche au saumon, mais ce n’est pas nécessaire pour la pêche à la truite, les permis étant délivrés rapidement, voire le jour même. 

Pêche en haute mer

La pêche en haute mer est en voie de devenir un sport populaire en Islande. La saison débute fin mai et dure jusqu’à fin août, avec plusieurs concours dans diverses localités. 


L'Islande, "terre de glace", mais surtout une terre volcanique, aux confins du cercle polaire, est située dans l'Atlantique nord entre les méridiens 13° 50' et 25° 32' ouest et les parallèles 63° 24' et 66° 32' nord.

L'Islande du point de vue géologique est une terre jeune formée et modelée par l'activité volcanique et l'érosion glaciaire. Elle fait partie d'un massif basaltique sous-marin qui s'étend de l'Ecosse au Groenland, dont l'Islande est un plateau montagneux (altitude max. 2 000m) émergé avec une formation importante rocheuse palagonitique complexe constituée de tufs volcaniques, de glaciers et de lacs. Les côtes nord, ouest et est sont déchiquetées, là où le sud est plus serein. Les rivières ont creusé des vallées jusque dans le centre. Plus de 11% de la superficie totale du pays (env. 12 000km²) est couvert de glaciers, dont le Vatnajökull au sud-est qui est le plus étendu d'Europe (8 400km²).
En Islande on trouve tous les types de volcans et les fameux geysers.

Quant aux animaux qui méritent d'être observés, on peut citer outre la faune marine et ornithologique, l'ours polaire, le dernier a été aperçu en 2016 à Hvalnes dans le nord. Le nombre de rennes s'élève à environ 3.000. Il n'existe que 4 espèces de rongeurs, les rats bruns et noirs, et les souris de ville et de campagne ! Des élevages de vison américain ont été introduits au début des années 30 en Islande et ceux-ci continuent de prospérer. Parmi les animaux "autochtones" le renard arctique se démarque par ses deux variétés, sa fourrure est blanche en hiver et brun-jaune en été ou brun-jaune toute l'année.

L'Islande n'a pas de reptiles et parmi les espèces peu nombreuses d'insectes on peut citer la mouche, le moustique, le scarabée et l'abeille. La faune aquatique se compose également de peu d'espèces : le saumon, la truite de mer et l'omble chevalier qui sont des anadromes, c'est-à-dire qu'il se reproduisent en eau douce, mais acquièrent leur maturité en milieu marin. Il y a aussi l'anguille et l'épinoche. Parmi les mammifères marins on dénombre 15 espèces de baleines dans les eaux islandaises, et deux espèces de phoques peuplent le littoral.

Et enfin, parmi les animaux domestiques, vaches, veaux, moutons constituent la base de l'industrie de la viande et des produits laitiers. Le chien islandais est de provenance nordique et est un excellent compagnon et gardien, rapide, doux et courageux il n'a rien de sauvage. Quant au cheval islandais, il occupe une rubrique à part ci-dessous.

La végétation couvre modestement 41,2 % de la superficie totale. 26,2 % du pays sont recouverts de bruyères, de paysages herbés et cultivés. Il est rappelé que les glaciers représentent 10,8 % de la superficie, les lacs et rivières 2,3 %, les zones aquatiques ou marécageuses (wetland) 8,4 %. Les mousses en recouvrent 10 % et les petites forêts de bouleaux recouvrent seulement 1,1 % du pays.

La flore islandaise comprend environ 440 espèces de plantes vasculaires, sans parler des 116 espèces du genre taraxacum et des 180 espèces d'hieracium. De ces 440 espèces 97 % environ vivent aussi en Norvège, tands que seulement environ 66 % au Groenland et environ 85 % dans les îles britanniques. Par conséquent, le caractère de flore islandaise est typique du nord de l'Europe. Le groupe de plantes poussant à l'ouest du pays ne comprend que 8 espèces. L'élément oriental, c'est-à-dire le groupe européen et asiatique est à peu près 9 fois plus grand que l'occidental, le plus important étant celui du cercle polaire arctique-boréal. Un tiers des 440 variétés vasculaires peuvent être considérées comme alpino-arctiques et les autres comme boréales. Leur faible nombre en Islande n'est dû que partiellement au climat. La flore qui doit son caractère surtout à la glaciation pléistocène et aux possibilités restreintes d'immigration, en raison de l'isolement géographqiue du pays, ne reflète donc pas de façon exacte le climat des temps récents en Islande. Environ la moitié de ces 440 espèces sont des survivantes de l'époque glaciaire. Les graminacées et laîches sont les plus communes, mais on y rencontre aussi de beaux spécimens de caryophyllacées, saxifragacées, rosacées et pâquerettes. Des plantes introuvables sur le continent présentent un intérêt particulier : l'épilobe arctique (chamaenerion latifoleum) avec ses belles fleurs d'un pourpre rare qui, partout dans le pays, pousse en grande quantité sur les rives rocailleuses dans les gorges des torrents ou dans les lits caillouteux des rivières taries ; le saule latifolié (salix callicarpaea), une espèce très variée que l'on trouve partout dans le pays, tant dans les terres basses que sur les plateaux du centre ; l'orchidée verte du nord (habenaria hyperborea), dont les fleurs ont un parfum délicieux et qui pousse sur les versants herbeux des basses terres ; et le carex de Lyngbye, une laîche haute qui pousse souvent en colonies très denses formant une zone de végétation aux bords des petits lacs. Parmi d'autres espèces intéressantes on peut citer la gentiane des marais (lomatogonium rotatum), commune dans le nord du pays. Un grand nombre des plantes vasculaires en Islande vivent à peu près partout, cependant un grand nombre d'espèces ont une distribution plus restreinte et ne se trouvent que sur une aire plus ou moins limitées, pouvant même être considérées comme caractéristiques pour celle-ci. Mais les différences de flore entre les diverses parties du pays sont moins prononcées qu'on pourrait le croire, compte tenu de l'étendue du pays. Dans le nord de l'Islande on trouve des espèces arctiques qu'on ne trouve nulle part ailleurs en Islande, telles que Draba alpin, Saxifraga folilosa, Phyllodoce coerulea, Primula Stricta et la campanule arctique.

La flore bryophile comprend environ 500 espèces au caractère étonnamment tempéré, au moins dans certaines régions précises. Près du lac Kleifarvatn à Krisuvik, dans le sud-ouest, se trouve le bryoxiphium norvegicum (inconnu en Norvège d'ailleurs). On le trouve également dans le nord-est du Groenland, dans certaines régions d'Amérique du Nord, au Mexique et en Asie.

Il y a environ 450 espèces de lichens en Islande, de caractère scandinave en général. Le neuropogon sulfureux, décrit pour la première en Islande et que l'on trouve au-dessus de 600m, est intéressant du point phytogéographique. C'est un lichen frutescent facile à reconnaître. Il est absolument monotype dans l'hémisphère boréale et pousse dans les îles de l'Océan arctique, sur le continent antarctique et dans les hautes Andes.

Vers 875-930 l'Islande était "boisée entre la côte et les montagnes". A cause des moutons et d'une coupe sans ménagements, la plupart des bouleaux ont peu à peu été détruits, et il ne subsiste que broussailles. Les plus grands bois se trouvent à Hallormsstadur à l'est et à Vaglir au nord. Les seuls arbres de quelqu'importance sont les bouleaux Betula tortuosa ne dépassant pas 10m. Ici et là on trouve le sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia) et le saule à feuilles d'if (Salix phyliciflia). A certains endroits, la limite d'altitude de la végétation ligneuse atteint 350 à 600m, mais se situe en moyenne entre 300 et 400. Dans les basses terres, la végétation est surtout caractérisée par des graminacées et des arbrisseaux nains. Parmi ceux-ci on trouve quelques fois des plantes herbacées avec de belles fleurs, les plus communes étant l'herbe à la vierge (Galium rivale), la quintefeuille alpine (Potentilla crantzii), le géranium des bois (Geranium sylvaticum), la benoîte des ruisseaux (Geum rivale), l'angélique sauvage (Angelica sulvaticum) qui entre dans la composition de l'eau de vie brennivin ("la mort noire"), quelques espèces d'alchémille (Alchemilla vulgaris), de pissenlit (Taraxacum) et de l'épervière (Hieracium). Entre ces terrains secs l'on trouve souvent des marais et des landes couverts de carex, de roseaux et, très souvent, d'un tapis de linaigrettes. A certains endroits des plateaux du centre on trouve des marais à caractère de toundra. Dans les basses terres il y a aussi de grandes étendues de sables presque sans végétation.

Des crêtes rocailleuses qui se dressent au-dessus des étendues de prairies de landes ou de marécages, et où les plantes disséminées entre les pierres sont très fréquentes. Un grand nombre d'espèces portant de jolies fleurs comme la dryade (Dryas octopetala), le thym sauvage (Thymus serpyllum), le silène acaule (Silene acaulis), l'oeillet de mer (Armeria maritima) et le céraiste alpin (Cerastium alpinum) sont courantes ici. Les plateaux centraux et les montagnes sont presque sans végétation au-dessus de 700 m. On n'y trouve que quelques spécimens dispersés d'espèces robustes alpino-arctiques. Les champs de lave récents sont également à peu près dépourvus de végétation. Sur les champs de lave plus anciens on trouve une végétation caractéristique, c'est-à-dire un tapis sans fin de mousses que l'on rencontre également dans les montagnes et sur les plateaux du centre. Ce tapis se compose de mousses Rhacomitrium lanuginosum et Rhododendron canescens, et il est presque dépourvu de plantes vasculaires. Avec le temps le tapis de mousse est remplacé peu à peu par des arbrisseaux nains et, plus tard, par des bouleaux. Cette végétation des laves a connu un développement très joli dans les régions de Budahraun et de Myvatn. Dans les champs de lave il y a toujours des ravins et des dépressions où s'abrite une végétation riche en fougères, plantes herbacées et graminacées. Dans le Budahraun plus qu'ailleurs, la végétation de fougères dans les ravins est belle et luxuriante. Dans la boue chaude autour des geysers la végétation trouve des conditions excellentes et quelques espèces caractéristiques se trouvent exclusivement en de tels endroits en Islande. Ces espèces sont l'ophioglosse commun (Ophioglossum vulgatum), la persicaire (Polygonum persicaria), la véronique beccabonga (Veronica anagalisaquatice), l'immortelle des marais (Graphalium uliginosum) et le jonc articulé (Luncus articulatus).

D'une façon générale, l'Islande avec sa situation atlantique à la limite des zones arctique et boréale, occupe une position phytogéographique très intéressante.

Mais les larges espaces vierges en Islande séduiront également le visiteur...



Extraits d'un texte de Eythor Einarsson et chiffres fournis par G. Gudjonsson et E. Gislason (carte phytéogéographique d'Islande 1:500 000, 1998

Le cheval islandais, qui n'est pas un poney (1M25 à 1M45 au garrot) est arrivé en Islande avec les Vikings il y a plus de 1000 ans et n'a jamais été croisé avec une autre race. Il est de selle ou de bât (45kg de chaque côté) et possède la particularité d'avoir cinq allures : le pas, le trot, le galop, le tölt (allure marchée en 4 temps, confortable pour le cavalier qui n'est pas secoué lors d'un trajet long et permettant des vitesses variables) et l'amble car l'amble normal n'est pas plus rapide que le trot, mais n'est pas souhaitable chez le cheval islandais. Le tölt est visible par l'allure altière du cheval et par les ondulations régulières de la queue.

Ce petit cheval est très apprécié, car il est docile, courageux, endurant, intelligent, a le pied sûr, l'humeur égale ; il se nourrit de façon frugale (herbe et 7kg de foin par jour), il est facile à entretenir, il peut porter des charges considérables et collabore harmonieusement avec le cavalier, bref c'est un compagnon idéal. Ce cheval n'en est pas pour autant un jouet pour enfant. Débourré entre l'âge de 4 et 5 ans, il est adulte à 7 ans et vit entre 30 et 40 ans. Il offre une véritable panoplie de couleurs puisque toutes les robes sont admises. En Islande ce cheval est ferré à froid. Il est très résistant, mais en pays tempéré il est sensible à l'eczéma et aux insectes. En voiture ou en traîneau, l'attelage est une discipline dans laquelle l'Islandais est également apprécié. Il y a environ 75.000 chevaux en Islande, en plus de ceux qui sont exportés (Alaska, Canada, Groenland, Scandinavie, Allemagne, Belgique, France, USA, Suisse). On estime à environ 3.000 le nombre de chevaux islandais en France.

Équitation en Islande

De nombreuses fermes et divers organisateurs de voyages dans toute l’Islande organisent des randonnées à cheval d’une durée variant d’une heure à 10 jours. Attention ! Tout équipement équestre doit être désinfecté avant d’arriver en Islande. 


Fédération française du cheval islandais


(page réalisée avec l'aimable collaboration de Madame Anne Caumont-Tricoire)

Stage équitation islandais: Consulter le site de la Ferme équestre Bois Guilbert: www.poney-boisguilbert.com

Pour l'ornithologue amoureux d'une nature intacte encore peu agressée par l'activité humaine, l'Islande est pleine d'attraits. Contrairement à une opinion assez répandue, le pays n'a pas un caractère vraiment arctique, il possède cependant bon nombre d'oiseaux appartenant à ce type de région climatique. Autre caractère intéressant : l'Islande représente à la fois l'avant-poste le plus occidental pour un certain nombre d'espèces de l'ancien monde, tout en demeurant le plus oriental pour certaines espèces du nouveau monde. Moins de 300 espèces au total ont été observées avec certitude en Islande, mais 76 seulement s'y reproduisent. On compte sept espèces migratrices communes, de passage ou hivernantes; plusieurs autres dérivées par le vent sont régulières et accidentelles. Mises à part les espèces arctiques et américaines, c'est donc moins le nombre d'espèces que l'abondance des individus et leur familiarité qui fait de l'Islande un paradis pour l'observateur d'oiseaux.

Le joyau des oiseaux islandais est le Faucon ou Gerfaut d'Islande. Sa rapidité et puissance sont incomparables. Il est protégé toute l'année, aussi est-il très répandu dans les parties rocheuses des montagnes. Jadis l'énorme Pygargue à queue blanche était fort commun, mais de nos jours il existe en nombre si réduit que l'on craint pour l'avenir de l'espèce dont on ne connaît plus que quelques couples nicheurs dans la région de Breidafjördur à l'ouest et dans la péninsule montagneuse du nord-ouest. Le faucon émerillon, petit mais vif, est le troisième rapace qui niche en Islande.

Il y a deux espèces de hiboux, le Harfang des neiges, très rare, est limité à certaines parties sauvages des plateaux du centre, tandis que le Brachyote ou Hibou des marais se concentre dans les landes et les vallées basses. C'est l'une des neuf espèces qui sont venues en Islande, puis qui s'y sont reproduites depuis l'adoucissement du climat au cours des dernières décennies. Le Brachyote se nourrit de campagnols et de petits oiseaux, tandis que le Harfang et le Gerfaut chassent surtout le Lagopède muet, qui demeure le seul gallinacé en même temps que le gibier à plumes le plus important du pays.

Le nombre extrêmement faible de passereaux nicheurs (une dizaine d'espèces) est dû sans doute surtout au petit nombre d'insectes, au manque d'habitats adéquats et à l'absence de forêts. Le Grand Corbeau, le Bruant des neiges, le Sizerin et le Troglodyte mignon sont résidents, tandis que le pipit des prés, la Bergeronnette grise , la Grive mauvis et le Traquet-motteux sont communs uniquement en été. L'Etourneau s'est établi en Islande depuis 1940, mais en tant que nicheur il se confine toujours à la région d'Hornafjördur dans le sud-est. L'Hirondelle de cheminée, la Grive litorne et le Moineau domestique ne se reproduisent pas régulièrement, bien qu'on sache qu'ils ont niché ou tenté de nicher.

Les Echassiers les plus caractéristiques du pays sont sans nul doute le Courlis courlieu et le Pluvier doré. En fait ils sont si nombreux que les trilles du bruyant Courlis et les appels plaintifs et mélancoliques du Pluvier doré constituent l'accompagnement musical obligatoire de toute promenade dans les vastes landes et bruyères d'Islande. Avec d'autres échassiers communs, citons la Bécassine des marais, le Chevalier gambette, les Bécasseaux variable et violet, le Grand Gravelot, l'Huîtrier-pie et le charmant petit Phalarope à bec étroit. La Barge à queue noire et le Phalarope à bec large sont moins répandus. Le premier se limite aux terrains marécageux du sud-ouest, le second demeure rare et strictement localisé. Le Tourne-pierre, les Bécasseaux maubèche et sanderling sont des migrateurs communs qui passent en allant ou revenant du Groenland.

L'Islande est connue pour être un des lieux de reproduction importants des oies et canards d'Europe, et le lac Myvatn est réputé pour l'abondance de ses oiseaux. Sur les 36km² de ce remarquable lac du nord-est, peu profond, on peut voir la plus grande concentration de Canards nicheurs d'Europe et peut-être du monde. Myvatn et son déversoir, la rivière Laxa, n'abritent pas moins de 17 espèces de Canards, autrement dit toutes celles qui se reproduisent en Islande. Certaines espèces sont si abondantes que le nombre total des nicheurs vivant dans cette région très limitée a été estimée à plus de 250.000.

Quand on se dirige vers Myvatn par la grande route en venant d'Akureyri à l'ouest, on longe la Laxa. Avant d'atteindre le lac la rivière torrentueuse se force un passage plein de rapides et de remous écumants entre deux rives riches set verdoyantes et des petits îlots de lave couverts d'une dense végétation de saules et d'angéliques. En cet endroit précis on est sûr de rencontrer le Garrot islandais et le Garrot arlequin, deux espèces américaines qu'on ne voit pas ailleurs en Europe. En tant que nicheur, le Garrot islandais se confine au lac Myvatn et à la Laxa, tandis que l'Arlequin, dont le mâle est l'un des plus beaux canards qui soit, se trouve largement distribué en Islande, quoiqu'en été il fréquente les rivières à cours rapides et les torrents de montagne. Les canards les plus abondants sur le lac sont le Morillon, la Macreuse noire et la Harle de Miquelon, le Milouin étant une récente acquisition. Les Harles, le huppé et le bièvre sont tous deux représentés dans la région de Myvatn, le premier est assez commun sur la rivière. Parmi les canards de surface, le Siffleur, le Chipeau et la Sarcelle d'hiver sont les plus communs, tandis que le Colvert, le Pilet ou le Souchet sont moins fréquents.

En suivant la Laxa vers le nord on atteint une florissante colonie d'Eiders à duvet peu avant que la rivière se jette dans la baie de Skjalfandi. L'Eider est un oiseau presqu'exclusivement marin. Son élevage fait l'objet d'une exploitation traditionnelle en Islande. Il est totalement protégé, mais après la couvée le précieux duvet est soigneusement ramassé dans les nids des 250 principales colonies.

Les Oies sont représentées en Islande par deux espèces nicheuses et trois espèces migratrices. L'Oie cendrée habite les régions basses, elle est remplacée par la race arctique de l'Oie à bec court dans les oasis des plateaux du centre. L'Oie rieuse, la Bernache cravant, la Bernache nonnette sont des espèces migratrices. L'Islande demeure l'un des rares pays où le Cygne sauvage peut être considéré comme un nidificateur commun. Il est très nombreux sur les hautes terres parsemées de lacs que bordent les plateaux du centre. Un autre oiseau qui partage son habitat est le magnifique Plongeon imbrin, une des trois espèces venues d'Amérique. Contrairement au Plongeon catmarin, seul autre Plongeon d'Islande, il évite les petites étendues d'eau et choisit les nappes les plus grandes et les plus profondes, surtout celles où abonde le poisson. Tel le cygne, il ne supporte pas la présence de voisins trop proches et préfère la solitude des lacs isolés. Par ailleurs, le Grèbe esclavon, le seul grèbe d'Islande, atteint son maximum de densité sur Myvatn où nichent plusieurs centaines de couples.
Autrefois l'exploitation des grandes colonies d'oiseaux de mer était d'une importance considérable. Sur des falaises à pic qu'habite un mélange disparate d'espèces marines, les oiseaux les plus communs sont les Guillemots de Troïls et le Brünnich, le Macareux moine, le Pingouin torda, la Mouette tridactyle et le Pétrel glacial. Le macareux toutefois n'est pas un oiseau exclusivement des falaises, car il constitue d'énormes colonies sur les îles basses et herbeuses. C'est un des oiseaux les plus communs d'Islande et sa population peut certainement se chiffrer par millions. L'Islande est une des régions où les aires de distribution des deux Guillemots se chevauchent. Les deux espèces y nichent un peu partout en colonies mixtes, sauf sur Vestmannaeyjar d'où le Brünnich est pratiquement absent. On trouve encore deux autres espèces d'Alcidés, le Guillemot à miroir blanc qui niche en petites colonies sur les blocs rocheux de la côte et des îles, et le Mergule nain, espèce du grand Nord. Actuellement presqu'éteinte en Islande, sans doute à cause de l'adoucissement du climat.

Les Îles Westmann offrent d'excellentes conditions pour l'étude des oiseaux de mer. Entre autres, elles sont habitées par trois espèces de Pétrels : le Puffin des anglais, le Pétrel cul-blanc et le Pétrel tempête que l'on ne trouve nul part ailleurs en Islande. De plus, il y a des colonies de Fous de Bassan dans quatre des îles isolées. Deux espèces voisines, le Grand Cormoran et le Cormoran huppé sont assez communes : elles abondent dans les deux grandes baies de la côte occidentale : Faxafloi et Breidafjördur.

La Mouette tridactyle, déjà mentionnée, habite aussi ces falaises à colonies d'oiseaux. D'autres Laridés établis depuis longtemps sont les Goélands marin et bourgmestre. Le premier est très commun dans tout le pays, tandis que le second est presqu'exclusivement limité à la région de breydafjördur en tant que nidificateur. Les Goélands cendré, argenté et brun, tout comme la Mouette rieuse sont tous de nouveaux venus, ce n'est que depuis 1920 que la plupart ont colonisé l'Islande. Le Goéland leucoptère, malgré son nom anglais de "Iceland gull", ne niche pas en Islande. C'est un visiteur commun en hiver mais il se reproduit au Groenland. La Sterne arctique est la seule Sterne qu'on trouve en Islande. Elle est abondante aussi bien dans les régions côtières que sur les lacs et rivières. Les Stercoraires sont représentés par le Labbe parasite et le Grand Labbe. Le premier est commun partout, le second habite les vastes plaines alluviales fluvio-glaciaires des parties sud et sud-est du pays.

Le Râle d'eau et la Foulque macroule sont les seules espèces qui n'ont pas encore été citées. Chose curieuse, le Râle d'eau est en Islande un résident, mais il est rare presque partout, sauf en quelques endroits marécageux du sud-est.

L'ouvrage de Michel Brueil "Les Oiseaux d'Islande", illustré par Jean Chevallier, Ed. R. Chabaud-Lechevalier 1989, est indispensable pour la connaissance et l'étude de ce sujet.

Tiré d'un texte de Finnur Gudmundsson
Lire "Les Oiseaux d'Islande" de Michel Breuil, ill. Jean Chevallier, éd. R. Chabaud-Lechevalier, Paris 1989
Iceland Nature Guides :Bird Watching, Helgi Gudmundsson & Jon Baldur Hlidberg, Reykjavik 1997 (versions en allemand et en anglais)
Birds of Iceland, Hjalmar R. Bardarson, Reykjavik 1987

The Icelandic Society for the Protection of Birds

Reykjavík ("baie des fumées" en raison de la vapeur provenant des sources d'eau chaude) est la capitale la plus septentrionale du monde et se trouve au sud-ouest de la baie de Faxafloi. Elle est située entre les deux plus grandes zones habitables et cultivables du pays et se trouve à proximité d'eaux très poissonneuses, autant de facteurs qui ont contribué à sa prospérité. Fondée par le premier colon Ingólfur Arnarson en 874, elle reçoit en 1786 sa charte de ville marchande et compte alors 302 habitants (pour une totalité de 30.000 dans tout le pays après les catastrophes naturelles dévastatrices de 1783-84). En 1798 l'Althing - le parlement - y déménage après 868 années de siège à Thingvellir et c'est ainsi que Reykjavík devint capitale de l'Islande.

La première construction en pierre en Islande date de 1753-55. Il s'agit de la maison bâtie par le "shérif" Skúli Magnússon à Videy. Il avait été à l'origine des activités de tissage, teinture (de laine) et de filage et tressage de cordes autour desquelles la communauté s'était constituée.

Les débuts de la planification de Reykjavik datent du milieu du 18e siècle, la partie centrale étant tracée déjà en 1836. Le comité de planification, mis en place en 1839, n'a en réalité joué aucun rôle et rues et lotissements ont été ajoutés de-ci de-là jusqu'en 1920. La cathédrale luthérienne est élevée en maçonnerie en 1850 par des architectes danois et le bâtiment du parlement est construit en 1881. Au début du 20e siècle Reykjavik comptait environ 5.000 habitants. En 1909 l'adduction d'eau froide potable fut réalisée et en 1911 fut fondée l'Université d'Islande. En 1921-22 une centrale hydroélectrique fut édifiée à 4km de la ville pour en fournir l'énergie. En même temps une loi sur la planification entre en vigueur et un comité constitué pour la protection de certains sites. L'essor culturel (création de théâtres et autres sociétés artistiques) et économique (Reykjavik devient un port de pêche important) favorise l'expansion de la ville. L'hôtel Borg, le premier hôtel "international", est inauguré en 1930. Le captage de sources chaudes se développe dès 1937 et la plupart des habitations seront chauffées par ce moyen. Le développement de la ville est assez lent jusqu'en 1940 (qui est aussi l'année de la fondation du Musée National et de la mise en chantier de la Hallgrimskirkja), mais s'accélère considérablement et d'une façon désordonnée (il n'y a pas de normes urbanistiques) après la guerre avec un flux important de personnes vers la capitale. Ce flux a provoqué une forte demande de lotissements qui d'ailleurs n'a pu être satisfaite qu'en 1983. L'expansion rapide avait fait perdre une vue d'ensemble de la capitale et en 1960 le premier Plan Général vit le jour, suivi par d'autres Plans en fonction de la croissance de zones déterminées.

En 1928 il y avait 5.228 appartements à Reykjavik avec 4.8 habitants par appartement (entre 100 et 150m²) en moyenne et en 1982 il y en avait 32.523 pour 2.6 personnes. De petite ville provinciale, Reykjavík s'étend aujourd'hui sur une vaste zone de plus de 15km entre les extrémités nord-sud et constitue avec ses cités satellites et zones résidentielles (contrairement aux Etats-Unis, formées surtout par des maisons collectives de grande taille et non pas de maisons particulières) une agglomération éclatée avec un niveau de vie élevé (le deuxième du monde). Aujourd'hui les appartements constituent la moitié du parc immobilier.

Sans être une métropole, Reykjavik en possède toutes les facilités. Si le climat n'est pas toujours aussi agréable à Reykjavík que dans le nord les températures y sont plus clémentes.

Située à 280 km du Groenland, Reykjavík est un point de jonction américo-européen. En 1972 Pompidou et Nixon s'y rencontrèrent et Reagan et Gorbatchev en 1986.

Les six municipalités aux alentours de Reykjavik sont : Mosfellsbær au nord-est, au sud Kópavogur, Garðabær et la petite paroisse de Álftanes, et Hafnarfjörður et Seltjarnarnes à la pointe ouest de la péninsule.

Aujourd'hui encore une statue de guerrier viking, non loin des arrêts des autobus, surveille le port et le vieux quartier de la ville : c'est Ingólfur Arnarson, toujours chez lui. 

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